Quel recueillement ! Ce troisième mouvement très lyrique débute par un chant aux violoncelles, immobile et méditatif, soutenu par des pizzicati (cordes pincées) de contrebasses.
Écoute ce chant à la fois si serein, si grave et si profond.
Mahler disait de ce mouvement qu’il “rit et pleure tout à la fois”.
Les violons entrent, tandis que les violoncelles jouent le contrechant.
Enfin, le hautbois seul sur ce tapis de cordes.
Mahler me fait franchir les portes du paradis !